J'ai pris un grand plaisir à suivre les JO sur ma télé avec des belles images. Mais j'ai coupé plusieurs fois le son pour éviter les inepties des commentateurs. A plusieurs reprises , j'ai pris connaissance d'information par twitter bien avant les commentateurs du plateau (#ftvjo). Ils sont sur place, avec toutes les accréditations qu'il faut et c'est moi spectateur lambda loin de Londres qui possède les informations avant eux. Ça provoque une certaine gêne. Le dispositif classique repose sur un commentateur sportif et un consultant. A l'avenir le commentateur sportif se contentera de lire les messages de twitter et de poser les questions au consultant. Le consultant est le seul qui apporte une plus-value à une image qui peut le plus souvent se passer de commentaire. Il est destiné à devenir le pivot central de ce type d’évènement. Twitter petit à petit grignote du terrain, c'est un catalyseur qui va accélérer les évolutions et ringardiser encore plus vite la génération minitel.
France télévision a bien essayé d'intégrer twitter dans son dispositif en créant et en animant des hashtag (mot clé dont #ftvjo) . Mais un tel système est à double tranchant et a été sans pitié pour les commentateurs de FTV. De la même manière qu'il existe des stratégies de référencement sur le Net (SEO) pour les entreprises, il y a aussi des techniques à mettre en place pour gérer ses hashtags et pour en garder la maîtrise (voir les batailles de hashtag lors de l’élection présidentielle 2012) .
Il y en encore des progrès à faire et le chemin est long.
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